Chronique de Christian Ménanteau sur l'interdiction de vol du nouveau avion de Boeing, le Dreamliner 787 :
Pour lui, l'organisation industrielle du programme est sur la sellette 70% de l'avion est fabriqué par des sous traitants. Il s'agit d'un pari à haut risque avec un Dreamliner lancé dans un calendrier serré.
Pour lui, l'organisation industrielle du programme est sur la sellette 70% de l'avion est fabriqué par des sous traitants. Il s'agit d'un pari à haut risque avec un Dreamliner lancé dans un calendrier serré.
Il rappelle que "pour le première fois depuis 34 ans, les autorités européennes et américaines ont interdit de vol un nouvel avion, c'est tout à fait exceptionnel".
Quant au dédommagement aux compagnies, Christian Ménanteau avance qu'elles perdent 1 million d'euros chaque jour quand elle immobilise un Boeing 787.
MAJ: "Boeing is liable to Air India for the grounding of 787, Indian aviation minister Ajit Singh told". LOT Airlines said it would seek compensation from Boeing for grounding its two planes. Source: Reuters
La grande question qui résulte de l'accumulation des problèmes survenues sur le Dreamliner ces derniers mois : "faut il craindre un défaut de conception plus global qui dépasserait les péripéties de jeunesse de l'avion ?"
La France ne sera pas épargnée par les difficultés du Dreamliner qui pourraient très vite faire mal à la filière aéronautique française car beaucoup de sociétés (Safran, Thalès, Latécoère...) sont impliquées dans ce programme. Elles fournissent les trains d’atterrissage les freins, les rampes de secours, les fauteuils, une partie du système électrique...